Vers la fin du XIX eme siècle, alors qu’il travaillait la passacaille et Fugue pour orgue BWV 582 en ut mineur de Jean-Sebastien Bach, le pianiste et compositeur Ferruccio Busoni eut l’idée de suggérer à Bosendorfer la construction d’un d’un piano de concert pouvant jouer les notes équivalentes aux tuyaux de 32 pieds d’un orgue. Le clavier comporte donc 97 touche, soit 8 octaves complètes.
Le premier prototype fut construit en 1892 puis a été peaufiné jusqu’à ce qu’il soit jugé satisfaisant.
La production en série a débuté en 1900.
Les touches supplémentaires ont d’abord été cachées par une petite plaquette articulée avant d’utiliser un revêtement noir.
C’est le son particulièrement orchestral et généreux qui a conféré au piano le nom d’impérial, nom qui n’avait initialement pas été donné par Bosendorfer.
Ce piano inspira Bartok, Debussy, Ravel, c’est un précieux héritage pour les manufactures de pianos de luxe et le monde musical.
« La perfection d’un Bosendorfer excède mes plus grandes attentes » Franz Liszt
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