Le Steingraeber & Söhne D-232 s’affiche comme un soliste à part entière.
De création récente (2008) c’est un piano aux basses charpentées et boisées qui se destine à des salles de concert plus confidentielles que les grandes salles internationales, par ailleurs parfaitement adapté aux configurations de concerts privés. Il a beaucoup de points communs avec son prestigieux aîné de concert Steingraeber & Söhne E-272.
Immédiatement reconnaissable à la forme de sa ceinture inhabituelle qui favorise l’optimisation de la projection sonore, le Steingraeber & Söhne D-232
s’étoffe d’une sonorité claire et puissante qui favorise une lecture parfaite des vastes répertoires que l’on peut lui demander. Et particulièrement dans le registre médium, qui se distingue d’une extraordinaire capacité de résonance, de coloration et d’enrichissement harmonique. Son étendue de nuances du pppp au ffff provient pour beaucoup du remarquable travail de lutherie accompli sur la table d’harmonie. Sans oublier l’extraordinaire mécanique qui ouvre l’accès à une infinie palette de couleurs dynamiques si précieuses dans la musique romantique de Schubert autant que dans la remarquable finesse d’écriture de Maurice Ravel dans les cinq pièces de Miroirs.
Son succès international est tel que le grand architecte de l’Opéra de Sydney, Jorn Utzon lui a déjà dédié un design inédit